Pour préciser le contexte, rappelons que la Puce a été fondée en 1984. Le monde est alors au début de la révolution de la micro-informatique, amorcée par l’ordinateur Apple II. Le PC d’IBM, qui fonctionne sous système d’exploitation DOS, se vend encore une fortune. En janvier, Apple lance son Macintosh à prix d’or, entendant révolutionner l’accès aux ordinateurs personnels par son interface conviviale. Il faudra attendre deux ans pour que Microsoft sorte Windows. À l’époque, Steve Jobs, cofondateur d’Apple, affirmait que le micro-ordinateur allait remplacer le crucifix dans les maisons, les écoles et les entreprises. Il passait pour un illuminé. L’avenir lui a donné raison. Il voulait changer le monde. Il a réussi.

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Empoule Sociofinancement

Habituellement, de telles campagnes s’apparentent à une opération de solidarité en ligne : les gens font un don en fonction d’une contrepartie. Les organisateurs établissent un objectif et une date de clôture, e tout à partir d’une plateforme consacrée à ce genre de campagne. Il existe des centaines de plateformes de sociofinancement dans le monde; c’est d’ailleurs un des marqueurs centraux de l’économie du partage. Une dizaine ont été fondées au Québec (v. tableau). Celles-ci prélèvent un pourcentage (autour de 4 %) des fonds récoltés et facturent les paiements en ligne (environ 2 %), en plus d’offrir des services de soutien, d’hébergement et de formation, souvent payants. S’ajoutent des frais de transaction de quelques dizaines de cents par don.

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Tirelire

Lancer une entreprise, c’est difficile. Lancer une coopérative, c’est généralement plus long que lancer une société par actions. « Les gens sous-estiment généralement la réalité de se lancer en affaires, commente Pierre Charrette, coordonnateur à la formation et au développement au Réseau d’investissement social du Québec (RISQ). Beaucoup se plaignent. Mais à quoi s’attendent-ils ? C’est comme ça que ça se passe, que ce soit pour une entreprise par actions ou collective. Ce n’est tout simplement pas facile, se lancer en affaires ! »

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Un demi-siècle d’autogestion

Simon Van Vliet

Ce n’est qu’à l’occasion de son déménagement rue Prince-Arthur, en 1993, que le Café Campus s’est structuré officiellement en coopérative. Mais l’organisation du travail et la culture d’entreprise puisaient dès le départ dans les valeurs de la coopération.

« On a mis une coquille autour de notre autogestion », résume Dominique Robert. Entrée comme serveuse au Café Campus dans les années 1970, elle en tient aujourd’hui les livres comptables. Si le modèle coopératif a forcé l’entreprise à formaliser sa structure, presque rien n’a changé dans les pratiques : « On n’a pas modifié notre fonctionnement ni nos habitudes », explique-t-elle.

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Louis d’Or

Misant sur un modèle d’affaires jamais vu dans l’industrie minière, GéoCoop occupe un créneau très ciblé : les services géologiques pour l’exploration minérale offerts aux prospecteurs.

« Les prospecteurs ont souvent de la difficulté à se payer les services de géologues, explique Christian Sasseville, président de GéoCoop, une coopérative de solidarité fondée en 2014 qui compte neuf membres. Surtout quand le secteur va bien et que les géologues coûtent cher, car ils sont accaparés par les minières, qui ont d’énormes moyens financiers. »

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Packers

Félix Lacerte-Gauthier Dans l’univers du sport professionnel nord-américain, l’équipe d’une petite ville peuplée d’irréductibles partisans résiste depuis toujours à l’idée d’appartenir à un milliardaire. Depuis un siècle, les Packers de Green Bay jouent en mode coopératif. Comptant 105 000 habitants en 2017 (selon le United States Census Bureau), Green Bay est la plus petite ville d’Amérique du … Lire la suite

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Grenier boréal

Stéphane Desjardins Le Grenier Boréal produit, récolte, transforme et met en marché des produits forestiers non ligneux, sans intrants chimiques, cueillis en milieu sauvage. De son vrai nom « Coop de solidarité agroforestière de Minganie », Le Grenier Boréal a été fondé en 2013 et compte 128 membres travailleurs, de soutien et corporatifs. La coop emploie sept salariés … Lire la suite

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L'Euguélionne

Stéphane Desjardins Après deux ans d’existence, la librairie féministe L’Euguélionne rayonne désormais dans tout le Québec et même hors des frontières du pays. Le nom vient du titre d’un roman inclassable, mais résolument féministe, de Louky Bersianik, un classique de la littérature québécoise considéré comme le premier roman féministe d’ici, paru en 1976. L’Euguélionne a … Lire la suite

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Stéphane Desjardins Quand des artistes se dotent de ressources communes dignes du monde des affaires, ça donne SMart. Il s’agit d’une coopérative fondée par des artistes européens qui cherchaient à se doter d’outils de gestion et d’administration, mais qui voulaient avant tout se concentrer sur la création plutôt que de gérer l’aspect « entreprise » lié au … Lire la suite

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Stéphane Desjardins Faire rouler une ferme coopérative maraîchère d’agriculture biologique biodiversifiée sur une petite surface, c’est le pari fou de trois jeunes coopérateurs. Quatre ans plus tard, ça ne dérougit pas. « On voulait créer nos emplois et faire ce qu’on aime. » Nicolas Loison, cofondateur de La Shop à légumes, une ferme de Saint-Esprit, dans Lanaudière, … Lire la suite

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