Le Québec de la fin des années 1930 est témoin d’un bouillonnement coopératif exceptionnel. Dans l’espoir de mettre fin à la crise économique, d’améliorer la situation économique des Canadiens français, de jeter les bases d’une économie plus humaine et d’offrir une solution de rechange au capitalisme largement perçu comme un échec, plusieurs leaders sociaux liés à des organisations coopératives, syndicales, nationalistes et religieuses ainsi qu’à des institutions d’enseignement se mobilisent alors en faveur du développement coopératif.