< Retour à la liste des articles 15 octobre 2011

La coopération, élément clé de l’occupation du territoire

Sandie Letendre

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est sylvain-page.png.Le député de Labelle et porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement régional et d’occupation du territoire, monsieur Sylvain Pagé, s’exprime sur le lien étroit qui unit la coopération à l’occupation du territoire.

« L’occupation du territoire, pour moi, c’est un geste de solidarité entre tous les Québécois. Cela signifie qu’on veut occuper notre territoire et se donner les moyens de bien le faire », a confié monsieur Pagé en entrevue avec la revue Coopoint.

Il établit ici un lien très important avec la coopération : « Quand il y a une volonté de se prendre en main, de prendre en main son territoire, la meilleure façon de le faire est de joindre le mouvement coopératif. » La coopération constitue donc un élément essentiel au développement des régions. « La coopération naît d’un mouvement local. Comme les besoins les plus criants sont dans les municipalités vivant le plus de difficultés, c’est souvent là que l’on observe l’éclosion de la coopération. La grande mobilisation permet de résoudre les gros problèmes. La garantie de succès est plus grande quand les gens se mobilisent autour d’un même objectif! »

Le comté d’Antoine-Labelle, là où le mouvement coopératif est le plus important dans la région des Laurentides, constitue un bel exemple. « Depuis quelques décennies, la région a démontré l’importance de la solidarité avec la création de plusieurs coopératives. Il y a, sur le territoire, une multitude de beaux exemples de réussite grâce à la coopération, et j’en suis très fier », affirme le député. Et plus le contexte est difficile, plus on peut observer l’importance que prend la coopération. Au nord de la circonscription, le taux de chômage est plus élevé et l’emploi est difficile; le mouvement coopératif y est par conséquent encore plus fort.

L’intérêt de monsieur Pagé pour la coopération et son engagement envers le mouvement coopératif remonte à quelques années. Son premier dossier en tant que porte-parole de l’opposition officielle en 2003 était celui de l’industrie et du commerce. Ce dossier était directement lié aux coopératives. Monsieur Pagé a aussi participé au renouvellement de la Loi sur les coopératives, en 2004. « Pour moi, la coopération est une valeur très importante. On parle souvent de développement durable, mais avec la coopération, on peut parler aussi d’entreprises durables et d’emplois durables. Les résultats démontrent que la formule fonctionne! »

Selon monsieur Pagé, la coopération permet aux petites communautés de trouver la mobilisation nécessaire pour réaliser de grands projets. Les gens qui n’en sont pas encore conscients doivent reconnaître qu’une grande partie des réponses aux problèmes de leur communauté se trouve à l’intérieur du mouvement coopératif.

Le député soutient que si le Québec n’avait pas connu le développement du mouvement coopératif, qu’il a vu éclore notamment avec le Mouvement Desjardins au début du siècle, il ne serait pas devenu ce qu’il est, économiquement et socialement parlant. « Nous sommes devenus plus riches, mais aussi plus justes et solidaires grâce à la coopération. Si notre société est telle que nous la connaissons aujourd’hui, c’est en grande partie grâce au mouvement coopératif! »

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