Par Léo Mercier-Ross
Crédit photo: GICS
Le Global Innovation Co-op Summit (GICS) tiendra son édition 2023 à Montréal, les 27, 28 et 29 septembre prochain, à HEC Montréal. Agir comme un centre de discussion des enjeux du monde coopératif, tel est la mission du GICS, selon sa cofondatrice Joanne Lechasseur.
Pour 2023, le GICS se concentre sur trois thèmes: l’économie circulaire, la digitalisation et le leadership.
Favoriser la discussion
Le GICS va cependant « aller plus loin que de simples panels », explique Joanne Lechasseur. En effet, les présentations vont servir à introduire les différents sujets. Par la suite, les participants vont se réunir en petits groupes pour discuter et échanger sur ces thèmes.
Cette formule a été instaurée suite aux demandes de la communauté, suite à la première édition, à Paris en 2020, note Joanne Lechasseur. Ce format permet à des membres de différents milieux et nationalités d’interagir sur des enjeux communs, chacun apportant leurs points de vue
Aller plus loin
Jean Louis Bancel, cofondateur du GICS et président de la Fédération nationale des coopératives française, exprime d’ailleurs que cette collaboration ne prendra pas fin après l’événement. En effet, après le sommet, des groupes de discussion internationaux seront formés selon les sujets qui ressortiront lors du GICS.
« Le but, c’est d’entretenir ces communautés souvent durant l’année, pour vraiment engendrer du changement et apporter un aspect pratique », explique ce dernier
« Ce changement vers un GICS davantage axé sur la participation en petits groupes oblige un format complètement en présence, glisse Jean Louis Bancel. Les conférences et panels seront toutefois enregistrés pour ceux qui ne peuvent venir à Montréal, rassure Joanne Lechasseur. Les locaux de HEC Montréal sont « parfaits pour instaurer la nouvelle formule des petits groupes de discussion. »
La métropole québécoise a été choisie pour accueillir le GICS grâce à la richesse de son milieu coopératif et pour l’engagement environnemental de la Ville, qui concorde avec la vision du GICS, stipule Jean Louis Bancel.
Une place pour toute coop
Joanne Lechasseur exprime qu’un des buts principaux est d’inclure le plus de coopératives possible et « pas seulement les plus grosses. » Cette dernière est cependant « au courant que ce n’est pas financièrement possible pour toutes les coops de déléguer une personne au GICS. »
Pour y remédier, les frais d’entrées ont été réduits le plus possible et certaines coopératives plus petites vont pouvoir profiter de l’événement en aidant dans l’organisation des les ateliers, comme bénévoles.
Jean Louis Bancel croit qu’en fusionnant les différents milieux coopératifs, le GICS permettra de créer des rencontres qui n’auraient pas eu lieu autrement. « C’est ainsi qu’on peut faire évoluer les communautés coopératives », conclut-il.